Sunday, 1 March 2009

Compteur d'objets prélevés illégalement avec des détecteurs de métaux


The French heritage lobby group HAPPAH have just put online a counter which is equivalent to the one of Heritage Action for Britain which I have mentioned here before. Their "Estimation basse du nombre d'objets prélevés illégalement depuis le décret du 19 août 1991" .... "représente le nombre d’artéfacts intéressant l’art, l’histoire, la préhistoire et l’archéologie prélevé illégalement par les utilisateurs clandestins de détecteurs de métaux en France." At the moment the counter stands at 9,105,239 items, so it would seem that illegal artefact hunting is not a problem restricted to the United Kingdom and Bulgaria.

The authors assure the visitors to their website that, like the Heritage Action one, "Il est basé délibérément sur les estimations les plus basses. Le nombre d’utilisateurs illégaux de détecteur de métaux en activité a été évalué pour ce compteur à 10000. Ce chiffre est nettement inférieur à la seule statistique officielle datant de 1997 (70 000, rapport du conseil de la concurrence)".

The counter works on a slightly different principle from the Heritage Action one, for which the PAS somewhat selective idea of "recordable artefact" was used (nowhere actually formally defined but reconstructable from what is included on and excluded from the database). HAPPAH (perfectly logically in fact) use a more archaeology-based definition based on le jolly old Convention Européenne pour la Protection du Patrimoine Archéologique (you know, the one Britain signed too but then failed to actually put fully into action). So:”Un clou de sandale, même fragmenté, est au même titre que le vase de Vix un objet archéologique. l’Article Ier, Définition du Patrimoine Archéologique, […] sont considérés comme éléments du patrimoine archéologique tous les vestiges, biens et autres traces de l’existence de l’humanité dans le passé, […].” Fair enough.

Furthermore they reveal that in terms of overall statistics “Nous avons fait le choix de compter seulement un seul artéfact prélevé par semaine et par utilisateur, ce qui est très peu comparé à nos décomptes sur des collections particulières. Ce qui porte à 107 le nombre d’objets trouvés chaque heure durant la journée et 12 objets par heure durant la nuit. Nous avons en effet choisit de ralentir le compteur durant la nuit en estimant que les prélèvements se font surtout le jour. Mais on connaît malheureusement de nombreux cas de pillages nocturnes sur les sites archéologiques". I am sure it's only the denser British metal detectorists that need explaining that nobody is saying that each detectorist in France goes out once a week, finds one object and packs up and goes home. This is a statistical average based on what the organization knows about average find rates (which I understand vary from region to region of the country anyway). As a result, HAPPAH estimate that " Au minimum ce sont 520 000 objets qui sont pillés chaque année !" Half a million illegally obtained artefacts a year, many no doubt entering private collections and the illicit market. That is if there are "only" 10 000 detector using artefact hunters in France.
Not surprisingly HAPPAH want something done about the failure of law enforcement bodies to do anything about this illegal plunder and the ownership of the proceeds. I expect the British and the US "ancient coineys" will be saying "give them a PAS and let the looting go on legally". That fails to address the problem of the physical erosion of the record.

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